Le 8 juin 1978, l’Assemblée nationale adoptait la Loi favorisant la libération conditionnelle des détenus et créait par la même occasion la Commission québécoise des libérations conditionnelles. Cette initiative constituait la pièce maîtresse d’un système correctionnel intégré permettant au Québec de décider de façon indépendante des mises en liberté sous condition des peines de moins de deux ans. Rappelons que, jusqu'alors, cette compétence était exercée par la Commission nationale des libérations conditionnelles, en application d’une loi fédérale.